New Orleans... by night
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La Nouvelle Orléans, tout le monde connait, mais savez vous ce qui s'y passe lorsque le soleil disparait ? Apparaissent alors les créatures de l'ombre, prenant place en leur royaume, la nuit. Quelles sont elles ? Vampires, lycans, sorcières, par exemple..
 
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 Quand le Destin joue à Chat ! (1884...)

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Saniiro Shota

Saniiro Shota


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MessageSujet: Quand le Destin joue à Chat ! (1884...)   Quand le Destin joue à Chat ! (1884...) EmptyMar 10 Mar - 1:14

Ambiance

1884, Bayou Saint Jean, Nouvelle Orléans.

Quand le Destin joue à Chat ! (1884...) Medium_1867bayou


Là, entre les marécages, un félin plus sombre que les ombres de la nuit se fraie un chemin, émergeant des basses plantes du bayou. Alors que les premières lueurs de la cité et de ses bas quartiers se reflètent sur sa ténébreuse fourrure, la panthère ralentit l'allure, nez aux aguets, flehmen aux babines.

Déjà, les contreforts des murs entourant le Cimetière Saint-Louis se profilent à l'horizon. L'animal, comme s'il était chez lui, pénètre sur le sol consacré, fait son chemin entre les tombes, jusqu'à la façade d'un mausolée où un petit tas de vêtements repose, attendant son propriétaire.

L'ombre du félin se projette sur le mur de pierre, réchauffé par le soleil de la journée. Soudain, elle s'allonge, se profile, tandis qu'un grognement sourd monte de sa gorge. Les pattes font place à des membres humains, prolongés par des pieds et des mains tendus à l'extrême sur le sol poussiéreux des marches de l'édifice.

La gueule de l'animal se trouve remplacée par un visage aux traits asiatiques, déformé par la douleur et la fourrure s'efface pour laisser apparaitre une peau d'une pâleur mortelle, plus lisse que celle de n'importe quel humain. Alors qu'il se relève, une masse de cheveux sombres lui retombent sur les épaules, masquant une blessure qui déjà se referme. A présent, il le sent, ils ne sont pas loin.

Son grands corps souple se déplie, nu comme un ver, en proie à l'air frais de la nuit printanière mais il n'en a cure, la faible température n'a pas de prise sur sa chair déjà si froide. Rapidement, il se rhabille. Un pantalon de cuir aussi sombre que sa chevelure vient ceindre ses hanches. Sa taille s'orne d'un fourreau dans lequel repose un sabre long, à la garde d'un bleu profond. Celle ci, ainsi que son buste dénudé, se voit masquée par un lourd manteau de peau, aussi noir que l'ensemble, claquant contre ses mollets sous le vent nocturne.

A présent, c'est sa silhouette qui émerge du cimetière, traits humains mais attitude aussi féline que l'animal qu'il était quelques minutes auparavant, son aura est dangereuse, imposante. Son visage s'offre aux rayons de lune tandis qu'il envoie son esprit errer alentour pour les repérer.


Baka...

A peine un souffle pour exprimer son mécontentement, ses proies l'ont dépassé sans s'en rendre compte et s'enfoncent dans la ville. A toute vitesse, ses projets se modifient, aussi rapidement que son pas alors qu'il s'enfile dans ces rues qu'il connait sur le bout des doigts, pour les avoir vues s'édifier au fur et à mesure.

Les autres sont là, cinq silhouettes, quelques centaines de mètres devant lui, dans la rue de Canal. La paume du vampire se sert sur la garde de son arme alors que les deux derniers se détachent du groupe, l'ayant senti, et probablement pris pour un humain... Le combat est bref, sans un son, pas même celui de leurs têtes roulant au sol, détachées de leur corps par la lame affutée à l'extrême de l'asiatique. Seul le bruit d'un embrasement rapide et bref ainsi qu'une lueur soudaine trouble la tranquillité nocturne l'espace de quelques secondes.

Tout à leur traque, les trois autres ne se rendent compte de rien, indifférents au sort de leurs complices. L'humaine, au devant d'eux, ne les perçoit pas, aussi silencieux que lui. Les rues sales de la Nouvelle Orléans accueillent leurs pas souples, prédateurs, tandis qu'une seconde jeune femme emboite le pas à leur proie, apparemment inconsciente du danger.

Une incursion dans l'esprit du plus jeune.. leur destination lui apparait clairement, l'endroit du guet à pans... Tandis qu'eux s'engouffrent dans la rue de Chartres, le chasseur lui prend sa rue, la rue Royale, filant à toute allure afin de les précéder.

La cathédrale Saint Louis est là, étendant l'ombre de sa façade sur lui, le rendant invisible dans l'obscurité seulement éclairée de quelques bougies, ça est là, autour de la place et brillant derrière les vitraux de l'édifice.

Une beauté blonde émerge de la rue de Chartres, apparemment affolée. Les battements de son cœur, comme ceux d'un oisillon cherchant à s'échapper de sa cage, rebondissent jusqu'à ses oreilles. L'odeur de sang qui la précède fait se tordre intérieurement le sombre homme qui l'attend là, la Soif le dévorant.

A sa suite, une petite brune, d'une quinzaine d'années, l'air décidé, émerge de l'ombre prête à s'interposer entre la proie et lui. Seulement, les trois vampires restant ne sont pas en reste et s'approche dangereusement de cette dernière, inconsciente en cet instant du danger encouru.


*Partez ! Fuyez tant qu'il en est encore temps !*

Au regard qu'elle lui jette, elle a parfaitement identifié l'origine de cette pensée, ordre qui s'est imposé dans son esprit. Seulement, elle ne l'entend pas de cette oreille. Déjà, sa main délicate se pose sur l'avant bras de la blonde, dénudé, en un geste rassurant.

D'un pas, elle lui est arrachée, le grand brun la serrant contre lui telle une poupée de chiffon. En une habile manœuvre, il vient s'interposer entre l'arrivée des vampires et elle, troublante jeune femme au caractère bien trempé... mais à l'innocence pourtant évidente vue sa réaction.


La touche pas le grand ténébreux, elle est à nous !
Ouais ! On l'a déjà gouté !
Si t'es gentil, on te laissera un peu de la ptite brune, elle doit avoir rudement bon gout !

Le teint de la dite propriété s'affadit de seconde en seconde, à mesure que le sang s'échappe de sa gorge largement ouverte. En une fraction de seconde, Saniiro plante ses crocs de l'autre côté, perçant la tendre chair une nouvelle fois pour aspirer le restant du fluide vital, étouffant ainsi les cris en sa gorge. Si le geste est rapide, il est dénué de violence, emprunt de douceur, comme d'une sorte de respect pour sa victime.

Alors qu'il les sent approcher, achevant son... repas, guettant le dernier battement de cœur, le regard qu'il relève vers eux n'a plus rien d'humain. Ses perles d'onyx ont tourné à l'or, éclat jaune brillant dans la nuit à l'instar de celles du félin qu'il était quelques minutes auparavant.

Fascinée par l'affrontement silencieux qui se déroule sous ses yeux, la jeune fille sursaute au son mat du corps heurtant le pavé... il vient de la relâcher, la laissant choir dans la mort.


Elles ne sont pas à vous, ni l'une, ni l'autre !
Ah ouais ! En quel honneur ?
Cette ville est mienne. Partez tant qu'il est encore temps pour vous.!

Par opposition aux intonations surexcités des trois larrons, sa voix semble paisible, pleine d'assurance en dépit de sa position, seul contre trois. Chacun de ses mots est posé, savamment calculé. Son attitude exhale la sagesse, la confiance, en un regard, malgré son hésitation sur celui ou ceux à soutenir, elle sait qu'il est supérieur.

Le reflet d'une lame émerge de sous son long manteau. Du bout de l'index, il effleure son tranchant, lentement, sans se presser. D'où elle est, si proche de lui, elle peut distinguer un sillon sombre couler sur le métal. A l'instant où celui ci prend feu, enflammant l'arme par la même occasion, elle semble comprendre...

D'instinct, deux des jeunes vampires reculent devant le spectacle qu'il offre, samouraï moderne jouant de sa lame de feu, la faisant tournoyer sans effort autour de lui à mesure qu'il s'approche. Dernier restant, le seul du trio a être resté silencieux tout du long, observateur muet des deux plus jeunes face à celui qu'il connait, pour l'avoir déjà rencontré par le passé.

Il ne lève pas le petit doigt alors que les cranes de ses compagnons viennent heurter le sol dans un tourbillon de flammes, aussitôt suivis par leurs corps, chairs calcinées aussi rapidement que les deux premiers.

Un applaudissement, sec, rapide, suivi d'un rire plein de moquerie, d'ironie, colore soudain le silence, seulement troubler par le bruit des corps se consumant.


Décidément.. je ne me lasse pas de tes petits spectacles mon cher !
Santiago, je te l'ai déjà dit, quitte la ville !
Je suis ici chez moi ! La Nouvelle Orléans est autant ma ville que la tienne !
Quitte les lieux sur le champ ! Cette fois, je n'hésiterais pas ! Tes petits jeux nuisent à notre paix à tous !
Les années t'ont fait devenir sénile mon pauvre... Nous sommes supérieurs, peu importe si les mortels savent que nous sommes là, ils ne restent que des buffets sur pieds !

Une deuxième lame se révèlent aux yeux de leur spectatrice, agenouillée à côté de la défunte femme, cherchant un dernier souffle de vie, en dépit de sa nuque, brisée avant sa chute. Comme deux fauves, les buveurs de sang se font face, animaux de légende, souples et gracieux, attendant que le premier des deux attaque.

Si tu la veux tellement cette gamine, je te la laisse !
Tais toi et bats toi Santiago !


Dans le vent le claquement d'une pièce de cuir résonne. Dans l'obscurité, elle cherche à en trouver l'origine, rapidement identifiée lorsqu'elle aperçoit le long manteau du solitaire heurter le sol, envoyé non loin d'elle en une fraction de seconde.


D'homme à homme le Sombre, sans pouvoir, juste toi et moi savoir qui de nous deux l'aura !

A peine un hochement de tête de la part du japonais en guise d'assentiment. Tous deux semblent se connaitre de longue date. A son tour, le plus souriant des deux, un grand rouquin, fort de carrure, laisse tomber à bas sa veste. A présent, tous deux, torse nu afin de ne pas être gênés dans leurs mouvements se font face.

Lassé de ce petit jeu, Saniiro fend le premier, passant à l'attaque, souple et précis. Une balafre rouge se dessine sur la joue de son adversaire, aussi prompte à réagir.


Tu n'aurais pas du l'achever... Tu es trop clément... Son sang te ralentit, pauvre fou !

En cet instant, la brune relève le regard, hypnotisée par ce duel hors du commun auquel elle assiste. Là, dans l'ombre, quelques mètres derrière l'asiatique, une troisième silhouette se profile. Plissant des yeux, elle l'observe s'approcher et retient un hoquet de stupeur en reconnaissant l'image exacte d'un des duelliste, le dénommé Santiago. Par instinct, elle tente de crier mais sa voix meurt au bord de ses lèvres, son avertissement devenant murmure.

Attention ! Derrière vous !

Trop tard, à peine le regard de Saniiro croise-t-il le sien, l'espace d'un instant, d'un battement de cœur, que les évènements s'enchainent à une vitesse qu'elle peine à percevoir. Le dernier entré en scène fond sur sa cible, épée en avant. Celle ci s'enfonce profondément dans le flanc du grand brun en un bruit de succion effrayant. Un flot de sang jailli alors qu'il la retire, découpant plus profondément les chairs de son adversaire.

Avant qu'elle n'ait le temps de se relever, cependant les deux roux, aussi semblable que l'homme et son reflet, s'embrasent. Des flammes dorées, vives semblent jaillir de l'intérieur de leurs corps, les consumant sans pitié. Une odeur de chair carbonisée, de charogne, envahit les narines de la jeune fille.

Déjà, les deux corps ne sont plus que silhouettes rétrécissant à vue d'œil, rongée d'incandescence, se tordant sur le pavé. Le japonais, toujours droit comme un i, jette un dernier regard à ses victimes, froid, neutre, ne tirant apparemment aucune satisfaction du spectacle. Le combat était sensé être loyale, l'autre a enfreint le premier les règles, il en a payé le prix.

Alors qu'il esquisse un geste pour remettre son sabre au fourreau, ses genoux se dérobent., le sang continuant de jaillir, même si son débit diminue d'instant en instant. Mains à plat sur le sol, entre les deux brasiers à présent moins vivants que jamais, ses cheveux encadrent son visage, tendu vers la terre, masquant son expression à la spectatrice de toute cette scène...
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Calista Meven
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Calista Meven


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MessageSujet: Re: Quand le Destin joue à Chat ! (1884...)   Quand le Destin joue à Chat ! (1884...) EmptyMer 11 Mar - 13:14

Ambiance ....


Bien qu'elle soit encore un peu effrayée par ce qu’il vient de se passer, Calista ne se pose même pas de questions quand elle court aux cotés du blessé. Elle devrait surement avoir peur après tout elle n’est qu’une toute jeune fille et pourtant ce n’est pas ce qu’elle ressent… Elle se sent redevable envers cet être incroyable qui pour la protéger c’est battu en duel avec un autre vampire …

Elle sait que peut être elle court à sa perte mais que pourrait elle faire d’autre en voyant tout ce sang et surtout la douleur de cet homme qui essaye tant bien que mal de se reprendre. Alors sans hésiter une autre seconde, la jeune sorcière déchire le bas de l’un de ses jupons et l’applique sur la blessure qui ne semble pas être si grave que cela.

Ca va ?

Le vampire dont les cheveux lui cache l’expression hoche une fois la tête et se servant de son épée planté dans le sol, essaie lentement de se relever.

Non, il ne faut pas !!!


Ne l’écoutant absolument pas, l’homme se redresse lentement mais chancèle. Il serait surement tombé lourdement sur le sol si Calista dans un réflexe ne l’avait attrapé par la taille et soutenue de ses maigres forces…

Appuyer vous sur moi un moment …

Le corps raidit, le vampire regarde fixement cette humaine qui lui propose son aide puis hoche la tête une nouvelle fois. Sa voix métallique se fait soudain entendre dans le silence inquiétant de la nuit faisant sursauter la sorcière.

Il faut partir … Ce n’est pas un endroit sur ni pour vous …. Ni pour moi …


Calista est tout à fait d’accord avec lui mais quelque chose la retient encore dans cette ruelle sombre où cette nuit, une innocente et des démons ont trouvés le repos éternel …

Son regard se pose sur la malheureuse créature blonde qu’elle avait voulue sauver de ses propres démons et ses yeux se remplissent de larmes. Elle qui s’était promis de remettre dans le droit chemins toutes les brebis égarées à faillit à la mission qu’elle s’était donné …

Il faut absolument enterrer le corps de cette pauvre fille avant que les charognards ne viennent s’en occuper. Aussi jeune qu’elle soit, la sorcière sait parfaitement qu’elle vit aux cotés d’être mythiques et sans pitiés, hantant eux aussi la nouvelle Orléans.

Mais au moment où elle ouvre la bouche pour exprimer son souhait, le corps de la malheureuse prend subitement feu … Poussant un cri, Calista se fige et tourne lentement les yeux vers le vampire à la peau si blanche qu’elle ressemble à du marbre.

Mais pourquoi ?
Elle a été mordue …

Le regard de calista se porte à nouveaux sur le corps qui bientôt n’est plus qu’un tas de cendre incandescent et soupire. Même si cela lui fait mal au cœur, elle doit admettre qu’il a raison… Si cette femme avait été transformée, elle serait devenue incontrôlable et aurait surement enlevé la vie à d’autre innocent sans aucuns remords.

Perdue dans ses pensées, la jeune femme n’a pas remarqué que la blessure du vampire à cesser de saigner et que maintenant il est inutile pour elle de le soutenir. Ce n’est que lorsqu’il s’écarte brusquement qu’elle prend conscience qu’il est maintenant en possession de tout ses moyens.
S’éloignant d’elle de plusieurs pas, le nez aux aguets, le jeune homme plonge son regard d'onyx dans le sien.


Partez sans perdre un instant …. D’autres vont surement venir …
Ho Heu oui vous avez raison … Et bien ... merci de m’avoir sauvée …

Un rire sec s’échappe de la poitrine du vampire et ses yeux se mettent à rougeoyer. Il est terrifiant …

Qui vous dit que ce n'est pas une ruse et que je ne suis pas en train de vous éloigner pour mieux vous tuer ensuite ?

Calista sent un frisson de peur lui parcourir l’échine devant le spectacle de ce vampire qui la domine de toute sa taille et qui se met à tourner autour d'elle comme si elle allait être son prochain repas ...
Mais bizarrement, elle ne le craint pas tant que cela. Elle sait de quoi est capable un être tel que lui mais elle sent aussi qu’IL ne lui fera pas de mal …

Penchant la tête sur le coté, la jeune fille fixe alors son sauveur d’un regard assuré et un léger sourire étire sa bouche aux lèvres bien dessinées

.
Non je ne crois pas sinon je pense que je serais déjà morte …

Le vampire à un drôle de sourire en coin qui ressemble plus à une grimace et son regard revient à la normal. Ses yeux fixent un instant ce petit bout de femme et haussant soudainement les épaules, il commence à s'éloigner ...

Calista le regarde partir quand soudain elle sursaute en entendant sa voix dans sa tête .


* Un conseil : ne trainez plus dans ces ruelles, ce n’est pas un endroit pour une enfant…*


Et sans plus s’occuper d’elle, il disparait aux yeux de la sorcière, sans se rendre compte qu’il vient de commettre une énorme erreur …

Au mot enfant, ce sont les yeux de la sorcière que se sont mit à flamber.
S’il y a bien une chose qu'elle ne supporte pas c’est qu’on la prenne pour une vulgaire gamine !!! Est ce de sa faute si elle est petite et aussi frêle qu'une poupée de porcelaine ?

Et bien qu’il l’ai aidé, il est hors de question que ce stupide suceur de sang s’en tire sans qu’elle lui es dit sa façon de penser. Alors s’élançant à sa suite avec toute l’insouciance de la jeunesse, elle disparait à son tour dans un nuage de brouillard qui la dissimule aux yeux des autres …
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Saniiro Shota

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MessageSujet: Re: Quand le Destin joue à Chat ! (1884...)   Quand le Destin joue à Chat ! (1884...) EmptyVen 13 Mar - 14:59

Ambiance

Avec une facilité déconcertante, les lambeaux de ténèbres nocturnes s'enroulent autour de lui, le fondent dans l'obscurité. Déjà humain, ses congénères le surnommaient le sombre. Cependant, plus que jamais depuis qu'il est immortel, ce sobriquet lui convient plus que tout autre, allant même jusqu'à l'adopter en nom de famille sur quelques générations, par le passé.

Son pas est tranquille, sans hâte, du moins pour lui... Alors qu'il nettoie sa lame d'un morceau d'étoffe pour la remettre au fourreau, un simple humain aurait bien du mal à se tenir à sa cadence. Pourtant, il pourrait courir, se presser, comme son instinct le lui dicte...

La blessure à son flanc s'est rapidement résorbée, avantage de l'age, mais la Soif, elle, s'est réveillée, envahissante, obsédante, comme l'une de ces ritournelles dont on ne peut se débarrasser des jours durant. Le parfum de la petite brune est encore là, à lui titiller les narines... Que son sang doit être doux et sucré... Si suave... comme les effluves de sa peau. Le sang d'une telle innocente...

Sans s'en rendre compte, sa langue passe sur ses canines, plus longues que jamais, geste d'impatience à l'idée qui vient de l'effleurer. Mais il ne peut pas, il ne doit pas. Il l'a vu, en son esprit... c'est une sorcière... Depuis le temps qu'il vit en Louisiane... depuis sa fondation, certaines choses sont immuables, pour le bien de chaque espèce, chacune laissant les autres en paix afin d'éviter un conflit qui mettrait l'état à feu et à sang. Déguster l'héritière d'une des plus riches familles... hérésie pour son amour de la paix et de cette cité !

Une victime... trouver une victime... tout sauf elle, voilà sa priorité ! Avec une discipline mentale sans égal, il détourne le fil de ses pensées... pour se rendre compte d'une présence, bien trop proche pour la sécurité de celle ci. Comme un bloc, il s'immobilise, statue d'albâtre plantée au milieu d'une ruelle. La faible lueur environnante met en avant sa blancheur, le rendant presque lumineux dans la noirceur ambiante avec son torse dénudé.

Lentement, il prend une longue inspiration, laissant chaque molécule effleurer son système olfactif, y être analysée, identifiée. C'est elle ! Sans aucun doute ! Ainsi, cette nuée de brouillard qu'il voit au loin est cette petite péronnelle imprudente. Sans comprendre pourquoi, une rage sourde l'envahit, à l'instar d'un gout métallique qui prend possession de ses papilles.

Le temps d'un clignement d'œil de la sorcière, il a disparu... Néanmoins, au bout de quelques secondes à scruter les ténèbres, une voix résonne dans sa tête, teintée d'ironie, de sarcasme.


Depuis quand le petit chaperon rouge court-il après le loup fillette imprudente ?

Sans vraiment savoir où il se trouve, elle pressent qu'il l'observe, caché quelque part. Le menton volontaire de l'adolescente pointe vers le haut, fièrement. Du ton d'une dame blessée, elle lui répond, montrant son absence de peur.

Je ne suis pas une fillette ! Pas plus qu'une enfant !
Ce que tu viens de faire me prouve le contraire... Tu attaches donc si peu d'intérêt à la vie ?

Le changement est radicale dans sa façon de s'adresser à elle, passant au tutoiement, autant que dans son attitude. Son grand corps sort de l'ombre, silhouette imposante face à elle, paraissant plus frêle encore à la comparaison avec lui.

Toute émotion a déserté le livide visage immortel. Toutes... sauf une, la Soif, celle d'une vie, de sang qui en est porteur... de son sang... Instinctivement, Calista recule d'un pas, heurtant du talon le bas d'un mur.

Enfin un geste sensé... Tu comprends à présent...
Que dois je comprendre ? Vous m'avez sauvée tout à l'heure ! Pourquoi me tueriez vous à présent !

Son esprit farouche et rebelle trace une ligne semblable à une début de sourire sur le masque funeste de Saniiro. A nouveau, elle voit l'encre de ses yeux, plus proches qu'elle ne le pensait, se teinter de rouge, luisant malgré l'obscurité. Son assurance est plaisante... trop... comme il serait bon de refermer ses mâchoires sur ce cou blanc et gracile... sentir son hémoglobine glisser dans sa bouche, exciter ses sens vers une jouissance que les non vampires ne peuvent comprendre. Percevoir l'accélération de son cœur emmenant le sien dans sa danse vers la fin...

L'empathie de la jeune femme ne percevait rien de lui... jusqu'alors... jusqu'à cette Soif, cette envie de meurtre, de se repaitre d'elle qui perce par chacun des pores du buveur de sang.. Un frisson lui parcourt l'échine alors qu'il se rapproche plus encore, l'acculant de plus en plus de seconde en seconde contre ce mur où elle s'est piégée seule, trop sur d'elle et de ses conclusions.

Tu as peur... enfin... tu as raison !

D'un mouvement souple, il replace une mèche de cheveux échappées, plus animal que jamais. Parler n'est pas dans ses habitudes mais, étrangement, faire naitre la crainte en elle est jouissif, comme de révéler à l'innocent que le mal existe... et qu'il est bien plus fort !

Pourquoi... pourquoi ... pourquoi... Tu es sorcière, la paix règne entre nos races et j'aime trop cette ville pour risquer de la troubler... Après... Si tu t'offres à moi sur un plateau ... J'ai toujours des moyens de faire disparaitre les traces... Jusqu'à ton existence, ton clan...
Vous mentez !
Pourquoi le ferais je ? J'ai la force et la puissance... Tu as la jeunesse et le liquide vital qui me sert à les entretenir ! C'est aussi simple que cela...

L'éclat de ses yeux de biche lui arrache un nouveau frisson de satisfaction. Quelle impudence... quelle audacieuse jeune fille !

Vous... pourquoi ne l'avez vous pas fait là bas alors ?
Le jeu peut être ? Je te l'ai dit pourtant ! Personne ne t'a confié qu'il n'y avait aucune ruse dans mon attitude...
Je ne le crois toujours pas !

Un index glacial vient effleurer sa joue couleur de pétale de rose. Tendre, tiède à souhait. Dans une caresse légère, il descend jusqu'à son épaule, puis le long de son bras. Ses longs doigts s'enroulent comme des serpents autour de son poignet. La main de la sorcière devient marionnette dans la sienne. Et il la presse, doucement, contre le mur.

Son pouce vient s'appuyer sur une anfractuosité. Un morceau de verre planté là tend sa peau, proche de la percer. Elle se mord la lèvre, ne peut retenir un gémissement de douleur étouffé lorsque son doigt s'ouvre sur la largeur d'une phalange.

Le vampire lui, n'a pas quitté ses traits de poupée depuis ses dernières paroles, se délectant des expressions y défilant. Son regard de braise la contemplant par dessous ses cils, les yeux mi clos. Comme au ralenti, il lève sa main blessé vers lui. Ce n'est qu'à l'instant où la plaie et ses perles écarlates se portent à son visage qu'il la quitte enfin des yeux. Comme il le ferait pour un grand cru, ses paupières se ferment pendant qu'il hume le liquide.

Le sang de l'agneau... Si innocente... si délicat.... Le sang de la sorcière, si fort... Tu dois être délicieuse...

Ces mots, il ne les prononce pas à voix haute. Il les lui susurre, comme le ferait un amant à sa maitresse, d'une intonation rendue rauque par le désir. Avec lenteur, sa bouche se porte jusqu'à son pouce. Ses lèvres enserrent délicatement la blessure, apaisant la douleur par leur fraicheur. Presque suavement, elle le sent aspirer, tout en délicatesse, le sang qui en suinte. La lueur de plaisir qui fait briller plus encore les flammes de ses prunelles ne trompent pas... apparemment, ce qu'il a imaginé n'était pas à la hauteur de la réalité...


*Délicieuse.... Il serait dommage de laisser passer telle opportunité...*
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Calista Meven
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MessageSujet: Re: Quand le Destin joue à Chat ! (1884...)   Quand le Destin joue à Chat ! (1884...) EmptyLun 16 Mar - 16:28

Ambiance ...

Lorsque la bouche du vampire entre en contact avec son doigt, Calista perd pied presque immédiatement et sans s’en rendre compte ferme les yeux.
Elle sait qu’il est en train de sucer son sang mais c’est une expérience si incroyable et si intense qu’elle ne pense pas un seul instant à s’insurger ni à retirer sa main…

La chaleur que cet attouchement fait naitre en elle est complètement indécente pour une fille de son âge mais elle s’en moque royalement. Projetée la tête la première dans un monde fait de chaleur intense et de sensations divines, Calista à bien du mal à calmer son esprit qui s’agite en tout sens et lui envois des images si osées que le rouge lui monte aussitôt aux joues.
Elle doit être devenue complètement folle pour permettre à cette sangsue d’abuser ainsi d’elle mais à cet instant, elle ne donnerait sa place pour rien au monde !!!


Le vampire, lui qui pensait juste lui faire peur, vient d’être prit à son propre piège…
Le gout de son sang est si divin qu’il est obligé de se contrôler plus durement que d’habitude pour ne pas la vider de tout son fluide vitale ….Il se prend même à la savourer comme il savourerait un grand cru.

Ce n’est que lorsque le corps de la jeune fille s’affaisse lentement contre le mur que Saniiro comprend qu’il à été trop loin dans son entreprise de terreur. Certain que cette petite expérience lui servira de leçon dans l’avenir, il la lâche et commence à s’éloigner, la laissant seule et inanimée dans cette ruelle où elle n’aurait jamais dut mettre les pieds.

Mais après quelque pas seulement, il s’arrête et un profond soupir lui échappe.

Kuso ...

Levant les yeux au ciel comme pour le prendre à témoin, Il fait demi-tour et se plante devant une Calista qui ne se doute pas une seule seconde du dilemme qu’elle est en train de poser à ce vampire vieux de plusieurs siècles….

Bien sur il pourrait la laisser là, à la merci d’autre créatures mais quelque chose l’en empêche … C’est comme si il ne voulait donner à personne d’autre le privilège de gouter au sang de cette jouvencelle si téméraire.
Soupirant une nouvelle fois, Saniiro prend dans ses bras le corps qui ne pèse pas plus lourd qu’une plume. Malgré lui, ses yeux d’onyx s’attardent sur ce visage de poupée, sur cette bouche si tentante, sur cette chevelure qui donne envie d’y glisser ses doigts …

Baka !

Ce mot lancé dans le silence de la nuit est plus destiné à lui qu’à la pauvre chose qu’il tient au creux de ses bras puissants.
En colère contre lui et contre ses pensées qui dérivent dangereusement, le vampire resserre sa prise sur son précieux fardeaux et sans perdre une seconde se dirige rapidement vers sa propre demeure ...
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Saniiro Shota

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MessageSujet: Re: Quand le Destin joue à Chat ! (1884...)   Quand le Destin joue à Chat ! (1884...) EmptyLun 6 Avr - 11:56

Ambiance

Sur la méridienne ancienne du petit salon aux reflets d'Asie, un corps aux courbes féminines, à la crinière brune est étendu, belle au bois dormant sur sa couche. Du fond de son inconscience, son esprit est tiré vers la lumière par l'effleurement d'une main sur sa joue. La fraicheur glaciale de cette peau est unique en son genre.

Si elle ne la connait que depuis quelques heures, déjà, ses paupières papillonnent, son corps luttant contre la faiblesse qui s'est emparée d'elle. Comme un appel à aller contre la nature, à s'éveiller, se tirer des limbes dans lesquelles elle est plongée. La torpeur pleine de rêves étrangers jusqu'alors à son jeune esprit s'écarte lentement, l'amenant jusqu'à l'instant de l'éveil, celui où, elle pourrait poser les yeux sur les traits de celui qui l'a amenée ici.

Un nouveau contact sur son front... La main de la sorcière tremble, se soulève, mue par une volonté propre... celle de sentir sa peau lisse fraiche sous ses doigts emplis de chaleur humaine. La clarté du petit matin l'atteint à travers ses yeux mi ouverts. C'est à présent un rayon de l'astre solaire qui joue sur sa joue. Comme à la lune succède le soleil, la chaleur du jour chasse la mémoire tactile de cette paume sur son visage.

Un linge humide l'a remplacée, déposée là par un regard attentif à son bien être. Lentement, elle tourne la tête pour l'apercevoir. Mais c'est un inconnu qui se tient à son chevet. Une vingtaine d'années, des cheveux blonds bouclés comme ceux d'un chérubin encadrant son visage aux traits encore plein de rondeurs enfantines.


Miss Meven ? Vous êtes réveillée ?
Oui.

La voix encore ensommeillée, la jeune femme tente un mouvement pour se redresser sur son séant, bien vite interrompu par son veilleur.

Ne bougez pas ! Le maître m'a raconté votre agression de cette nuit, il a dit que vous aviez perdu beaucoup de sang.
L'agression...

Lui reviennent alors en mémoire les silhouettes dansantes, sabre à la main... les flammes, la victime... puis cette chaleur... étouffante... addictive... ce basculement vers des sensations inconnues jusqu'alors... avant le vide.

Vous devez vous reposer !

Le jeune homme semble tout heureux d'avoir de la compagnie en cette journée, comme un enfant solitaire qui trouve enfin un camarade de jeu. Son entrain et son enthousiasme à satisfaire son « maître » arrache un sourire à Calista, expression qui se fige d'étonnement lorsque son regard se pose sur le buffet appuyé contre le mur opposé à sa couche. Là s'étale un véritable festin pour tous les gouts... Bacon, œufs... viennoiseries à la française... plateaux de friandises comme de charcuterie, ainsi qu'un pot de terre de chocolat chaud, de café et de thé.

Et vous sustenter ! C'est important pour reconstituer vos forces !
Qui êtes vous ?
Armand ! Je suis le valet de Monsieur... Et j'ai en charge la boutique de la rue Royale !

Un coup d'œil par la porte donne au jeune français un aperçu de la comtoise dans la pièce voisine, causant son émulation.

Je suis en retard ! Je dois aller ouvrir le magasin ! Excusez moi de vous laisser ainsi !
Je vous en prie...
Faites comme chez vous ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit ...

Dans un mouvement rapide, il s'incline respectueusement avant de passer l'embrasure de la porte... pour revenir sur ses pas et déposer une lettre cachetée entre les mains de la sorcière.

J'ai failli oublier : le maître a laissé cela pour vous !

Lorsque les doigts fins de la jeune femme brise le scellé de cire doré, plusieurs lignes d'une calligraphie fine et soignée se révèlent.

Citation :
Miss Meven,

Armand est à votre disposition pour cette journée. Employez la, je vous prie, à reconstituer vos forces au mieux. Toutefois, il serait préférable que, au coucher du soleil, à son image, vous ayez quitter les lieux pour rejoindre les vôtres. Un message leur a été envoyé, ils savent que vous vous reposez en ville. Une voiture sera mise à votre disposition à partir de midi.

En espérant que la sagesse sera à vos côtés à l'avenir,
Adieu Mademoiselle,

Saniiro..
.


Dernière édition par Saniiro Shota le Sam 17 Oct - 6:50, édité 1 fois
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Calista Meven
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MessageSujet: Re: Quand le Destin joue à Chat ! (1884...)   Quand le Destin joue à Chat ! (1884...) EmptyMar 7 Avr - 11:08

Ambiance ...


Consternée, Calista relit une nouvelle fois la lettre de cet arrogant personnage et compte mentalement jusqu’à dix pour ne pas hurler….
Alors qu’elle doit normalement éprouver de la gratitude envers son « sauveur », c’est en fait un puissant sentiment de colère qui se met à l’envahir toute entière.
Comment ce vampire ose t il l’a renvoyé chez elle comme une enfant encombrante ? Comment ose t il lui donner des ordres ?

Bien sur elle lui est reconnaissante de lui avoir offert l’hospitalité et de ne pas l’avoir donné en pâture à ceux de sa race mais tout de même ! La renvoyer chez elle de la sorte est la pire humiliation qu’elle est jamais eu à subir et il est hors de question qu’elle se laisse faire sans réagir… Surtout si cela vient d’un vampire !

S’il pense une seule seconde qu’elle va lui obéir aussi facilement, il va en être pour ses frais. Elle à toujours était son propre maitre et ce n’est pas maintenant que cela va changer… Elle sait qu’à cet instant elle se montre capricieuse mais n’en a cure.

Froissant rageusement le bout de papier, la jeune fille l’expédie à l’autre bout de la pièce.
Pour apaiser un peu sa colère qu’elle sait un peu exagérée, la jeune femme jette un regard curieux sur le décor qui l’entoure. Le lieu est décoré avec goût et style mais sans cet étalage de richesse que les gens fortunés ont l’habitude d’afficher … Bizarrement, Calista se sent à l’aise dans cette maison, comme en sécurité …

Se levant doucement, la jeune femme passe une main délicate sur la surface laquée d’une commode et hausse un sourcil dubitatif.
Drôle de passe temps pour quelqu’un dont la plus grande priorité est de sucer le sang des autres ….

C’est cet instant que son estomac choisi pour se rappeler à elle en manifestant bruyamment une faim qu’elle avait presque oubliée…. Affamée, la sorcière se dirige alors vers le buffet et se sert copieusement de toutes ses bonnes chose misent à sa dispositions.

Il lui faut bien reprendre des forces si elle veut affronter cet agaçant vampire ! Une fois parfaitement rassasiée, Calista se laisse aller à rêvasser quand un rayon de soleil jouant avec une carafe en cristal la fait se redresser sur sa chaise.

Si comme tout vampire qui se respecte, Saniiro prend du repos durant la journée, c’est que forcément il devait se trouver dans cette maison non ? La vision d’un cercueil lui effleure brièvement l’esprit mais elle la chasse rapidement. Elle sait depuis son plus jeune âge que les mythes et les légendes concernant les vampires étaient faits pour terroriser les enfants et faire fuir les peureux …

Et elle n’entre dans aucune de ces deux catégories !!!

Sa curiosité à présent bien éveillée, Calista saute de sa chaise et se mit en quête du « maitre » des lieux… Elle sait qu’elle va à l’encontre de gros ennuis mais c’est plus fort qu’elle ….

Arpentant les couloirs de la grande demeure et ouvrant les portes au hasard, elle est un peu déçue de ne pas le trouver mais hausse aussitôt les épaules avec philosophie. Si elle va l’attendre bien sagement dans le salon toute la journée, il finira bien par pointer le bout de son nez … ou de ses canines !!!

Quand midi sonne et qu’Arrmand vint trouver la jeune femme pour la prévenir de l’arrivée de la voiture, il la trouve confortablement installée dans la méridienne qui l’a accueillie quelques heures auparavant.


Miss Meven, je viens vous avertir que la voiture vous attend pour vous ramener chez vous.
Ce n’est plus nécessaire.
Mais je pensais que …. Enfin le maitre à dit que ….

Calista se lève lentement et pose une main apaisante sur le bras du jeune homme.

Rassurez-vous Armand, vous avez parfaitement accomplis votre travail. Mais j’ai des choses très importantes à dire à votre maitre et il est des plus urgent que je les lui transmets en personne. Je partirais donc après …
Et bien … Comme il vous plaira …. Je vais demander aux cuisines que le chef vous prépare à déjeuner et à diner….
Ne vous donnez pas cette peine Armand. Ce qui se trouve dans cette pièce suffira largement.
Très bien mademoiselle.

Avec un salut un peu raide, le valet quitte la pièce et Calista s’installe à nouveau à sa place. La raison voudrait qu’elle quitte au plus tôt cet endroit mais comme une force invisible, quelque chose ou quelqu’un la retient ici ….

Poussant un profond soupir, la jeune femme ferme les yeux et sursaute derechef quand un bruit de pas retentit à nouveau dans le salon. Le cœur battant la chamade, la jeune femme ouvre prudemment les paupières mais ce n’est qu’Armand revenus pour lui déposer quelques livres.


Tenez mademoiselle, cela vous aideras à faire passer la journée un peu plus rapidement.
Merci beaucoup Armand… Dites moi … Si je vous demande où se trouve votre maitre, vous ne me répondrez pas n’est ce pas ?

Hochant la tête avec un petit sourire, le jeune homme s’excuse et sort une nouvelle fois du salon. Restée seule, Calista ouvre un des livres pour le refermer presque aussitôt.

Dieu que cette journée risque d' être longue !!!
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